Ils ont écrit

 

Régulièrement je reçois des mails de personnes ayant eu à faire de près ou de loin à la 11EC.

Je les ai regroupés dans cette page intitulée ; “ils ont écrit”. 

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Le jeu. 10 août 2023 à 00:54, <jjmti31@club-internet.fr> a écrit :

       Bremgarten 1962 E.C. 2/11 un nouveau pilote nous arrive, l’adjudant VERNEX-LOZET Michel qui passe très vite lieutenant. Il habite avec son épouse et ses 2 filles à FREIBURG EN BREISGAU citée VAUBAN une rue après la nôtre. Le matin nous prenions le bus militaire pour la base dont l’arrêt se trouvait à côté du garage Volkswagen. Très vite nous avons sympathisé et de plus dans cette citée il n’y avait que 5 familles d’aviateurs le reste Gendarmes, Armée de Terre.

      Année 1966 nous sortons des Forces de l’Otan et nous voici partis à la B.A. de COLMAR dans les « Marguerites » avec nos avions des shelters en guise d’ateliers un pour les « Pétafs » et bien d’autres pour tout le personnel les repas se prenaient dans les différents mess.

      Un bon matin en arrivant avec les bus nous nous apercevons très vite que quelque chose de grave c’est passé. A la descente des bus nous apprenons que l’avion piloté par VERNEX ne répondait plus et que l’on ne savait pas où il était. La veille au soir je me trouvais chez lui pour papoter un peu quand il me dit tu restes avec mon épouse,  je vais me coucher car demain je décolle tôt, je remplace le Capitaine PAGNIER. Il était prévu 2 avions au décollage et au dernier moment prêt à lâcher les freins le deuxième avion tombe en panne, VERNEX décolle tout seul dans un brouillard à couper au couteau. Une fois décollé la tour de contrôle tombe en panne, VERNEX pilote aux instruments. Il se pensait du coté français mais malheureusement il était au-dessus de la forêt noire en Allemagne pas suffisamment haut et il percute la montagne. Nous l’avons appris que tard dans l’après-midi. Une équipe de récupération à été envoyée sur les lieux ils n’ont retrouvé que son alliance. Le soir j’ai ramené la voiture à son épouse, le commandant d’escadre et plusieurs officiers étaient chez elle pour lui annoncer la catastrophe. Je me suis fait tout petit en arrivant j’ai vu son épouse et ses 3 enfants car il avait eu quelque temps avant un garçon qui avait à peine 2 ans et dont il était tellement fier qu’il avait remercié tous ses copains de l’avoir aidé à avoir son fils (humour de VERNEX qui était un très bon vivant). Le lendemain avec mon épouse nous sommes allés soutenir et réconforter madame VERNEX dont son prénom m’échappe. Le capitaine PAGNIER s’est tué l’année d’après avec son F100 pendant une manœuvre dangereuse de vol à très basse altitude. Madame VERNEX est entrée dans l’armée de l’air je l’ai retrouvée bien plus tard comme secrétaire au détachement air de Narbonne dans l’Aude.

Campagne de tir Zara 1967
Campagne de tir Zara 1967

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De : jean geisse <jeangeisse@orange.fr>
Sujet : octobre 1963   avril 1965

Engagé en 1962  brevet mécanicien auto Rochefort  puis choix Bremgarten  affectation 2/11 Vosges service mise en route sur MA2 des F100  bon souvenirs  de cette escadre  joueur de foot a l équipe de la base j ai quitté l armée avril 1965 a  cette époque la le commandant de la base était le colonel CARDOT

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De : Guiraud <hcguiraud@orange.fr>
Sujet : JUIN 1965 à MAI 1968

Arrivée de Rochefort jeune breveté affecté au 2/11 sous le commandement du commandant GRANDERY à son départ pour être 1° leader de la patrouille de France ,affecté aux moyens techniques sous les ordres du commandant Bompart (QUE JE RETROUVERAIS BIEN PLUS TARD)1967 Toul et son horreur (la base était inhabitable et en chantier permanent pas de mess)1968 muté à Villacoublay ou j’ai réceptionné les N262 1969 j’entre à Nord aviation (Fabricant du N262) Voilà
HCG


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De : DAUBER <nicolas.dauber@mac.com>
Sujet : 1987/1994

Affecté au 1/11 , j’y ai passé toutes mes qualifications.
J’ai trouvé au 1/11 bien plus que ce que j’y étais venu chercher.
Ensuite la dernière année j’ai pris la place de Jean-Claude SENS a l’OUO base puis j’ai intégré la patrouille de France jusqu’en octobre 98
A partir de debut 1999 j’ai intégré la sécurité civile ou je suis resté jusqu’à ‘en 2022(tracker et Canadair).

J’aimerais contribuer a mon niveau a enrichir le site avec quelques photos et histoires dédiés a la 11.

Nicolas DAUBER « doby »

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C’est avec un grand plaisir que je suis tombé par hasard sur ce blog consacré à la 11ème escadre de chasse.

Aspirant appelé de la 1984/12, j’ai connu le CDT Roger FERRANDO au Bureau Guerre Electronique de la FATac.1°RA et c’est au 2/11 Vosges que j’ai eu l’honneur et le plaisir de terminer mon service militaire en beauté par un vol sur Jaguar (pilote LV BOBIN, combinaison de vol prêté par le futur général PACOREL, à l’époque encore PIM) fin novembre 1985. Je me souviens de la difficile année 1985 car au moment de rejoindre la BA136, les Camarades de l’EM FATac.1°RA m’avait souhaité “bonne chance car chaque fois qu’à TOUL, ils font voler un abonné, il y a un crash”. C’était quelques semaines après la perte de 3 Jaguar contre une paroi rocheuse en octobre 1985. Et en 2008 en remettant son poignard à un OSC, j’avais lu avec émotion le nom du CNE MAUBOURGUET sur le mur des morts à SALON-DE-PROVENCE.

Je garde toujours précieusement l’insigne du 2/11 que le CDT FERRANDO m’avait épinglé après que, selon la tradition, je sois allé le récupérer au fond de mon verre avec les dents.

Commandant de réserve Jacques GRENIER

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Suite à la publication des articles concernant le général REBOUL ; 

Bonjour,

Je tombe sur votre article alors que je recherche les coordonnées du Général Richard Reboul. Ne les trouvant pas et constatant que vous semblez amis, je vous désigne un peu cavalièrement intermédiaire pour lui transmettre mon soutien. Je ne suis pas militaire, pas pilote, et même pas pro-militaire. A proprement parler, je suis un artiste, à tendances gauchistes voire anarchisantes (mais je me soigne). Je trouve simplement qu’il s’écrit beaucoup de conneries et que ça tourne au lynchage. Pour moi, simple citoyen, je ne vois rien d’anormal à ce qu’un gégène utilise un avion d’entrainement pour des déplacements persos. Et sans même considérer que ça participe sans doute de l’entretien de ses compétences de pilote, si au pire c’est un abus, ça n’a rien de vraiment scandaleux. Ce n’est pas pire qu’un cadre supérieur du privé qui fait de l’abus de bien sociaux en utilisant sa bagnole de fonction pour partir un WE. C’est juste plus cher… et encore, je n’en suis pas si sûr.

 En tous cas, si vous le voulez bien, transmettez-lui mes sympathies et mon soutien.

Et bons vols !

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Merci beaucoup pour ce site ! Mon père, Jean Bothelin, fut chef des moyens administratifs de la base de Toul Rosières entre 1968 et 1971, et mon frère y fit son service militaire un peu plus tard, poursuivant une brillante carrière par la suite avec ses patrouilles acrobatiques (dont Breitling). Jean Pierre Mareschal fut mon instructeur à Belfort lorsque j’appris à mon tour à piloter les avions. Le médecin principal Jean Cointet y exerça son art plusieurs années.
Cet espace me permet de rendre hommage à eux et à tous ceux qui, par leurs qualités morales, leur haut sens de l’honneur, incarnent les valeurs cardinales de notre patrie.
Voilà la contribution que je souhaitais apporter à votre travail de mémoire.
Je suis à votre disposition pour compléter, le cas échéant, ce premier mail. Je fis pour ma part mon service militaire à la base de Bordeaux Mérignac en 1973, auprès du CIFAS (Cdt de base : Lieutenant Colonel Broussaud).
“Tant qu’on n’a pas tout donné, on n’a rien donné” St Ex.

Robert Bothelin


Bonjour,
pour rappel, Manta était sous commandement Terre, son chef était un officier général de brigade, le Général Poly dit “Joli thorax”, car il était de petite taille et pour se grandir, il croisait souvent ses bras dans le dos.
Un premier insigne fut émis, qui ne représentait pas du tout l’Armée de l’Air. Beaucoup d’Aviateurs en furent vexés. C’est le Sergent-chef Jean-Louis Caldès, qui dessina l’insigne que vous présentez avec un charognard et pour l’Atlantic, un ancre de marine.
Chaque jour, c’était une lutte entre aviateurs – j’oeuvrais comme comptable à l’OSO – et l’intendance terrienne, car beaucoup de marchandises avaient disparu, et pour mettre en ordre ses comptes l’intendance nous surfacturait les marchandises que nous prenions, nous appelions ceci “le taux de marque”. Ainsi avec un gérant breton l’Adc Goulven Cochard, particulièrement débrouillard, en actionnant ses collègues au Bourget nous arrivions à nous approvisionner en fromage frais et charcuterie assez régulièrement depuis la France au grand bonheur de nos aviateurs. A chaque arrivée, nous faisions les “étonnés” devant l’intendance, de voir que certains colis en soute nous étaient affectés directement.
De même, le “légumier” de Douala, nous permettait de nous ravitailler en légumes et fruits frais, pendant que les gars de l’Intendance qui avaient passé leurs commandes, serviette sous le bras, avaient sans doute d’autres objectifs. Ces missions “légumiers”, permettaient au jeune Sgc que j’étais de régler les factures à l’escale militaire où une structure nous ravitailler. Pas de caisse, ou sacoche, l’argent en liasses de gros billets de 5.000 Fcfa, était planqué sous la chemisette à même la peau…. et que d’argent !!!
Le retour à la nuit tombée, bien souvent les gars de l’intendance rentraient rapidement à leur cantonnement et, puisque nous déchargions nos achats…. nous en profitions pour récupérer une partie du “taux de marque” sur les approvisionnements frais de l’intendance.
Beaucoup d’aviateurs étaient frustrés de voir les avions gérés par le bureau Transit, et avaient l’impression que nos avions nous étaient prêtés.

Jean-Loup FROMMER
Manta oct- déc 1983.

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J’ai eu l’honneur de servir au 2/11 en qualité de “marqueur OPS” et j’ai connu bien des pilotes puisque je les côtoyais quotidiennement (POGNAT,RIBAILLIER, TRACY, AMARGER, CROCI, TURINA, MAUJEAN, SCHNEIDER, ZURLINDEN, MICHEL, VERGNIERES, LISSONDE, VANDAMME, BOURDIER, DEBERNARDI…)et également ceux des autres escadrons (CARASCO, ROBERT, JANTET, BAUDRY…). J’ai appris des tas de choses au 2/11, assisté à l’arrivée du premier JAGUAR (tout neuf et rutilant), j’ai eu la chance inouïe de voler plusieurs fois sur FOUGA avec quelques pilotes précités ( dont un tour de voltige avec Jeanjean sur GROSTENQUIN !!!) bref une année de service militaire qui a beaucoup compté pour moi avec des souvenirs très vifs ! Si quelques personnes lisent ces lignes et se souviennent de moi (malgré les années!!!) je serai très heureux de les recontacter (je suis avec beaucoup d’intérêt l’actualité aéro). Je suis retourné dernièrement à TOUL (séquence émotion malgré les panneaux EDF). Je conserve précieusement l’insigne du 2/11 qui m’avait été remis selon les traditions les plus rigoureuses ! Cordialement.

Francis BELLI  1974-1975

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Je n’ai fait qu’un détam avec le 1/11 mais quel détam!
60 ou 62 jours de travail sur 65 de séjour, le tir du Martel par le 3/3, il me semble que tous les Jaguar d’Afrique étaient présents à N’Djamena pendant quelques jours.
Le 31 décembre 86, vers minuit nous avons eu la visite de très jeunes combattants Tchadiens devant partir le lendemain vers le nord pour la reconquête de leur pays. Un mécano jaguar a donné un autocollant du 1/11 à un jeune Tchadien. Mi janvier, je suis parti avec un armurier, le SGT Joffard, un élec, Jaggle et un mécano avion de Cambrai à Kalaït pour démonter un Marchetti SF260 Libyen en vu de son aérotransport vers NDJ.
Le vol aller a été effectué en C130 Tchadien, à notre arrivée à Kalaït nous avons eu l’excellente surprise de voir certain des jeunes qui nous avaient rendu visite le 31 décembre 86, dont un qui avait collé l’autocollant du 1/11 sur la crosse de son lance grenade. C’est eux qui sont en photo dans un numéro de Paris Match de janvier 1987!

Alain TOUSSAINT

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Bonsoir Messieurs les Chasseurs!

Je suis un ancien Cne de réserve , cocoï de la BA132 (86- 2000) , ex- directeur de pm air et ayant bien connu vos collègues pilotes : CNE KOSINSKI, REBOURG,  BRICE, DUVAL, LORSON, CHEVALLIER , CDT BOHN , Gnx PORCHIER,RANNOU,DUCOUT,BOURDILLEAU ayant été mes cdt de base! et j’en oublie certainement!

Membre de la sté d’histoire de ma ville de  Rixheim 68170 , j’ai écrit un article sur le crash de 2 f-100 numérotés 42210-11MR et 42236- 11MC , le 13.09.1966 appartenant à la 11è E.C. de BREMGARTEN   sur ma commune qui paraitra courant de l’année.
Est ce que l’un de vous aurait des photos des 2 pilotes , à savoir Le SGC SIMONETTI Claude et le LTT ROBERT Bernard  tous deux sortis indemnes du crash?

N’hésitez surtout pas à me contacter car nous sommes en train de finaliser cet article et les photos des 2 pilotes seraient le bienvenu!Je vous réserverai un exemplaire pour vos archives.

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Le 1-11 sur un tracteur du génie de l'Air
Le 1-11 sur un tracteur du génie de l’Air

Salut les amis,

bravo pour ces photos qui titillent mes souvenirs. La scène se passe le 25 avril 1975. On vient de rentrer d’un mois à Nancy car la piste de Toul est en réfection. Il reste des engins du Génie de l’air sur la base, et après un mini repas de corps au mess, il est décidé d’aller rendre une visite à l’épouse du Commandant de base (qui loge sur la base). Mme Ghesquière, ancienne convoyeuse de l’air, adore ce genre de dégagement et nous accueille volontiers pour un café après notre arrivée triomphante dans son jardin sur une pelleteuse “empruntée” au Génie de l’air. Difficile de punir tout l’escadron, le lendemain on partait en campagne de tir…

Amicalement.

Daniel Carrasco

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Pour resituer ; ce mail a été écrit par Raymond Gabard, notre grand ancien du Groupe III/6

Ce matin, en classant quelques anciens mails reçus durant mes ennuis d’ordi, j’ai retrouvé votre mail concernant votre visite au
SHD et aux photos de documents anciens concernant quelques missions de  guerre faites au 3/6. Vieux souvenirs pour moi qui me remémorent une  anecdote avec  un bon camarade le Sergent Chef LE GUENNEC avec lequel  nous avons abattu le HE 111 à Pirey près de Besançon le 11 mai 1940. Ce  jour là après cette “victoire” nous rentrons au terrain de Chissey puis  avec Le Guennec, nous décidons de partir en moto à Besançon pour admirer  notre travail et les allemands capturés, quand après réflexion , nous  abandonnons l’idée de cette sortie, car dangereuse : la campagne n’étant pas sure, quelques paysans français se regroupaient dans les campagnes  pour faire prisonniers les aviateurs français qui circulaient à moto car  susceptibles d’être des allemands déguisés en français , ce que l’on  appelait vulgairement “la cinquième colonne”  . Il parait que quelques pilotes français “descendus” étaient faits prisonniers par de “braves”  paysans qui les remettaient aux gendarmes français.
Drôle de guerre quand même.
Très amicalement
Raymond

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Difficile les débuts
Difficile les débuts
Quand je pense qu'il voulait aller à la 33EC
Quand je pense qu’il voulait aller à la 33EC
La roulette de nez au Barbu
La roulette de nez au Barbu

Excellent dessins de Carrasco.

Ma roulette : mon 3 ou 4ème vol en F100D après les 15 jours au 3/11. Détam à SDI pour cause de réfection de piste à TUL. Dernier tour du vendredi avant les bus pour nous ramener à la maison. A l’ATR un rebond qui provoque l’aller-retour entre le train principal et la roulette. Un peu comme sur T Bird. Mais sur la bête, théoriquement, ça casse. Mais pas ce coup-ci. Arrivée au parking où les bêtes sont alignées comme à la parade sur le parking actuel de la 7 (à l’époque à NAY sur Mystère IV). Je monte dans la dépirex de piste. Je signe RAS et dit « bon WE ». Le chef de piste (Nédelec) me suit sur les marches et là…un Pitot qui n’était pas aligné avec les autres mais bien plus bas !!!  On va au résultats et le fût du train (6 cm de diamètre) est tordu à 25 à 30° sans avoir cassé. Arrivé aux OPS, Jean-Josep BRIE Aviateur se met dans une rage folle : « un vendredi soir, à SDI… » et il me fait rester le WE à SDI en attendant le choumac du GERMAS (le père MARCHAL) avec mission de l’aider pour le dépannage mais surtout qu’il ne manque pas de bière bien fraiche. Et du samedi matin au dimanche midi, j’ai fait des allers-retours au mess pour m’acquitter de ma mission et le lundi l’avion était opérationnel. Le lundi, effectivement, retour au 3/11 pour une reprise en main avec l’épée de Damoclès au-dessus du Guenot : si ça ne gaze pas en 3 vols, c’est le Nordatlas direct !!!

C’était comme ça à ce moment.  C’est un peu comme maintenant où il y a trop de Pim qui sortent de Cazaux et qu’on les envoie à Cognac où bien sur simulateur.

J’ai fait un vol avec Rannou (drille), un avec le Cdt d’Escadre Roumilhac (où j’ai inversé les valeurs des 2 manos dans le puits de train avant lors de la PPV…j’ai cru que le vol s’arrêterait là) et le dernier avec Marmié, adjudant de son état et donc beaucoup moins stressant et ça a gazé.

Pour STR, effectivement j’étais de la 2ème promo avec des places directes du Mirage III à la sortie de Cazaux.

Il y en avait 2 : 1 à Dijon et là il n’y avait pas de choix car c’était pour Clostermann (même si il voulait être transporteur et surtout ne pas aller à la 2) et j’ai eu l’autre pour STR mais 2 heures après l’amphi garnison, j’ai déclenché une jaunisse qui m’a arrêté 3 mois (et c’est de là que j’ai la barbe car elle a eu le temps de pousser) et la place sur III R m’est passé sous le nez et quand je suis revenu à Cazaux faire 5 ou 6 vols, je me suis retrouvé affecté sur F100 à Toul. Je n’avais jamais vu de F100 et je ne savais pas où était Toul…

Normalement, au bout de 3 mois en vieillissement (sur F100, Mystère IV, Vautour ou B2) on partait sur Mirage.

Mais je n’y ai pas eu droit et probablement, le coup de la roulette de nez n’y a pas été totalement étranger même si je suis allé jusqu’à SCP comme une flèche sans aucun problème.

Toujours est-il que 5 ans après avec la Mauritanie et le Tchad, j’ai réalisé à quel point j’avais eu beaucoup de chance d’échapper au Mirage.

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Je suis retraité, je réside à Béziers, 25 ans de mon activité professionnelle s’est déroulée dans le secteur aéronautique, Sud aviation et Aerospatiale période hélicoptères, Armée de l’air période appelé au 3/11, Sep groupe Snecma période moteur Ariane 4 et autre moteurs fusée, Hispano Suiza période moteur Tyne, alors c’est dire ma passion pour ce qui vole. Il me reste quelques clichés de mon passage au 3/11 et comme elles sont sur papier je vais les scanner et vous les faire parvenir.Pour compléter mon profil je dois dire que pendant ma période  aux servitudes sur MA2 j’ai démarré pas mal de F100 avec des pilotes dont Jantet, Gravriloff, Croci, ce qui a été un honneur pour moi, il y avait aussi Marmié, Bahuon qui était le commandant de l’escadron avec Salmon en commandant en second. Ces souvenirs sont encore bien présent, campagne de tir à Cazaux avec soirée chez Magui pour des Cointreau glass, à Istres avec empreint de HY Citroën pour arroser la fin de campagne de tir dans les quartiers festifs de Marseille et bien d’autres. Salutations aéronautiques.

Michel ROGER

MA2 alvéole du 3/11
MA2 alvéole du 3/11
MR devant le Broussard
MR devant le Broussard
Miche Rocher aujourd'hui
Miche Rocher aujourd’hui

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Réponse de Claude Brunet  le  21-03-2015 à 18:14:44
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Beau récit, (NDLR : défilé à 160 avions)  merci.
Il nous était arrivé vers 1955 de faire des défilés de cette nature en F84G, mais mois nombreux.
C’était aussi l’époque des “cheeze”, des manips avec les belges de Florennes et des attaques des ports anglais, passant bas sur les grues et mats de bâteaux.
A cette époque, la discipline n’était pas aussi stricte !
Bon week-end et bon vote ….
Claude

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Bonjour André, quel texte émouvant. Article sur le F100D No 5-42158……. Je viens de lire ton article et je me suis dirigé directement sur ma vitrine. Il est dans sa configuration 1975 à l’arrivée du Jag au 3/11 Corse, certes; mais c’est lui. Magnifique oiseau!!!!

Le n°158 en maquette
Le n°158 en maquette

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Bonjour,
Je suis un ancien technicien avion du 1Wing de Chasse Tout Temps de Beauvechain (Force Aérienne Belge)
J’ai travaillé au 1Wing en tant que spécialiste moteur sur F-104G tout d’abord, puis sur F-16, de 1979 à 1989.
Je travaille depuis quelques années à l’élaboration d’un site consacré au 1Wing (www.sergebonfond.be)
Une page de ce site est consacrée à la BA126 de Solenzara.
http://www.sergebonfond.be/index.php/app/la-base-aerienne-126-ventiseri-solenzara
Mes recherches m’ont amenée à la photo en attaché, on peut y voir un F-84F de la 2ème Escadrille du 2Wing (Florennes) au taxi, qui passe devant un F-100D de la 11ème Escadre (En configuration biroutier) en Janvier 1970.
Son immatriculation est : 11-MC
D’après mes recherches, cet avion sera perdu le 26 Mai 1975.
Afin de documenter la page dont il question ci-dessus, je voudrais trouver une photo montrant une ligne complète de F-100 à Zara.
Auriez-vous par hasard ce type de document dans vos archives ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bien cordialement.
Serge.

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Jeanjean

Début mai 1974, le 2/11 a envoyé un détachement à Wildenrath, pour un échange avec le Squadron IV, si mes souvenirs sont bons. J’étais sergent-chef et seul sous-officier pilote du détachement. Les Anglais ne mélangeaient pas les torchons avec les serviettes et les mess étaient rigoureusement réservés à telle ou telle “caste”. Le Moine, commandant d’escadrille, m’avait dit, avec un large sourire “Jeanjean, si vous voulez rester avec nous, débrouillez-vous”. En connaisseur, il attendait la ficelle, l’astuce, qui ne manquerait pas de naître. Pour cette fois, je n’eus pas à me creuser la cervelle, Ouvrieu fit office d’entremetteur. Arrivé avec les mécanos et deux pilotes, il avait déjà pris les choses en main et à l’arrivée, mes trois chevrons dorés étaient devenus les marques de grade d’un “capitaine-Citroën”, une race d’officier à part, tous les autres ayant comme il se doit les barrettes parallèles au trottoir. J’étais ravi, sauf, qu’au moment du départ, le gérant m’a présenté la note, calculée pour un Flight Lieutenant. Ce fut beaucoup plus cher que pour un sergent-chef.

Pour ne pas m’encombrer de choses superflues, j’avais pris une seule paire de chaussures. C’étaient de belles bottines rouge-foncé, que les mécanos anglais voulaient m’acheter. Et il y eut la fameuse soirée-casino. La “grise”, qui devait ramener le détachement à Toul est tombée en panne. Les F 100 sont rentrés dans l’après-midi du vendredi 10 mai. Deux pilotes restaient avec les mécanos avec en prime un week-end à Wildenrath. La soirée du samedi eut lieu au profit des veuves et orphelins de la RAF, une soirée-casino. J’étais avec Dominique Schneider, quand un officier est venu nous demander, si nous accepterions en tant que Français, de tenir les tables de roulette. Nous avons accepté et avons recruté quelques mécanos. Nous étions six ou huit, pour deux ou trois tables de jeu. Les Anglais étaient ravis et nous aussi, c’était amusant. Je me suis vite rendu compte, que ma “roulette” avait un défaut. J’ai appelé Schné et lui ai demandé de proposer aux mécanos de venir jouer, mine de rien, à ma table. Nous avons fait du “blé”, trop heureux de jouer un bon tour aux Anglais. Je n’ai jamais su s’ils avaient soupçonné quelque chose, ou si les vapeurs de whisky avaient embrumé leurs cerveaux. Quoi qu’il en soit, le but de la manip n’étant pas de nous enrichir, nous avons fait don de nos gains à l’association de bienfaisance.  Ce fut une effusion de remerciements, que nous ne méritions guère. Enfin, cet argent mal-acquis est retourné au bon endroit et nous avons passé une excellente soirée.

 

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SOMMER Bernard  ; commentaire de l’article “un grand ancien à l’honneur

A l’attention de l’ancien                                                                                                                                          

  Je me joins à la horde des gamins, qui salue ceusses qui ont ont volé ces vénérables machines ! Félicitations pour la L.H., mais je devine que toi aussi, fut généreusement décoré en la personne de tes chefs…………….        

Avec tous mes vœux pour les fêtes de Noël: Une bonne visi, un train verrouillé et pas de vent de coté !                                                                                                                                                               A tous les anciens de la 11, meilleurs vœux de santé ! Pour le reste, vous vous dém…..                                                                  

ZUM       (USAF 53F)

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Transmis par Claude Brunet

Je suis arrivé jeune sergent arrivant des écoles US au 1/11 le 1-07-1953 et en suis parti le22-04-1955.
Nous étions de bêtes curieuses ne connaissant pas l’entrainement aux virages relatifs mais expérimentés aux tirs air/air et air/sol (École de tir de Luke, moniteurs arrivant d’un tour en Corée) et au vol nuages, contrairement aux pilotes formés à Meknès (D’où un nombre impressionnant d’accidents de F84G par désorientation spatiale).
Mon Cdt d’escadron était le Cne Colain et son second le Cne Passemard.
Cdt d’escadrille Lt Marchand.
Cdt d’Escadre Le Groignec et Risso (D’autres dont j’ai oublié le nom.)
Tous des chefs ayant fait la guerre, d’où une ambiance particuliére, inconcevable de nos jours.
Il n’était pas rare de déménager des bars, poussés par le commandement, ou de bloquer la ville par des bombes au platre. Un autre monde.
Ajouter que nous n’avions pas de soucis de nanas et de familles nous attendant et aucune envie de quitter l’escadron à 17 heures 30.
La roue tourne !

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Et par le même auteur

Quand je suis arrivé, la 11éme EC arrivait de Lahr.
Les bâtiments en dur, construits par le parrain de mon épouse, n’étaient pas terminés
Les locaux escadrons étaient sous de tentes, PC compris/ Les chèvres bouffaient régulièrement les fils téléphoniques ; c’était une autre époque ! Quand les bâtiments ont été faits, le lessivage des sols des bureaux étaient effectués par les sergents pilotes. Nous avions une ébauche de patrouille de voltige dont je faisais partie avec le sgt Joly et d’autres, leadée par le lieutenant Marchand. Pilote de liaison sur le Martinet de l’escadre. C’était l’époque d’escadrons très bien dotés en avions neufs. Périodiquement des raids sur l’Allemagne avec tous les avions des escadres F84G. Souvenirs des raids de WW2, par des chefs y ayant participé. Ou attaques BA des ports du sud de la grande Bretagne, avions se faufilant entre les mats des bateaux british. Plaintes diplomatiques ….

Inauguration de l’unique piste de Luxeuil fraichement peinte en camouflage, patinoire par temps de pluie : les premiers avions posés (les chefs) dans la nature en bout de piste ou sur les côtés.

Il y a aussi le roulage de tous les avions de l’escadron pour décollage. Le leader Cne Colain appuie sur le bouton radio supposé pour demander l’alignement : les deux bidons pleins sont éjectés ……

Voilà quelque bons souvenirs.

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Pierre AMARGER

J’ apprécie et j’ approuve ton point de vue sur Jeanjean, Rufus et tous les autres pilotes  et mécanos de “l’ entreprise familiale”  ….
Je reviens sur l’ insigne de la SPA 97 de Jeanjean ; bien sur , il ne proviens pas de mon père qui n’a jamais appartenu à cette escadrille .
Je crois me souvenir que cet insigne m’ a été donné par le Colonel Merle , un vieux camarade de mon père , qui en 1940 était à Bizerte et a combattu contre les Italiens .
La SPA 97 était   l’ une des escadrille du III/5 , Merle était alors Lieutenant …
Bien amicalement
Pierre Amarger
L'insigne en question
L’insigne en question

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Liliane GOZARD

Mon mari faisait partit du 2/11 Vosges. J’aimerais retrouver ses anciens camarades d’escadron pour partager des souvenirs communs.
1959 : service militaire.
5 avril 1960 : engagé volontaire pour 3 ans, il a alors été affecté à la base école 721 de Rochefort dont il sortira avec son certificat élémentaire de radio de bord obtenu le 11/10/1961.
Il me semble qu’il ait fait un passage par Nîmes avant d’être affecté à la BAO 136 de Bremgarten en novembre 1961 ou il a rejoint le 2/11 Vosges.
Il a ensuite rejoint la vie civile le 4 avril 1964.
Durant cette période il a eu comme camarades :
– Paul MERY qui a terminé sa carrière comme Lieutenant Colonel, en région parisienne
– Gilles COMTAL a lui aussi terminé sa carrière comme Lieutenant Colonel , ” échelon 5″, à la base de Dijon,
– Robert MASSON,
– André CAMOUSSE,
– M ALBERTINI dont le prénom nous échappe,
En ce qui concerne Chez Perlette, il s’agit d’un café restaurant hôtel qui se trouvait à Rupt sur Moselle où ces messieurs se retrouvaient régulièrement, tout comme l’hôtel de la gare sur la même commune, à l’hôtel restaurant PARET à Ramonchamp, à l’hôtel des deux clefs à Bussang.

Gozard et ses copains
Gozard et ses copains

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Bonjour

J’ai appris avec grand plaisir le projet de remettre en vol le E23!!
Je me présente:
ADC Balugani spécialité motoriste (en retraite depuis 01-01-2014 ,arrivé en 02/1983 à ST Dizier,j’ai passé 22 ans et 7 mois à
l’atelier moteur ADOUR MK 102 jusqu’à la mise en retraite du glorieux félin en 2005;puis ai continué sur M88-2 jusqu’à ma retraite…
Pendant ces 22 et quelques années je suis passé par le montage démontage (3 ans),l’atelier Microturbo (2 ans),le banc d’essai moteur (8 ans)
dont j’ai été chef de banc,l’équipe dépannage (5 ans),le magasin atelier (1 an ) et ai terminé chef d’atelier (3 ans).
Je possède pas mal de doc et quelques pièces,et si je peux apporter une contribution au projet ,ce serait avec grand plaisir de faire
revoler un vrai avion avec de la mécanique à l’intérieur!!!!!

Nota:désolé je suis de la 7eme !!!!!..lol

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Un commentaire reçu suite à la parution de l’article “Opération Chevennes au dessus du Liban”

Lart

Par hasard un ami m’a envoyé l’adresse du site, j’ai cliqué sur le récit de cette opération aérienne sur le Liban.
M’intéressant à l’histoire militaire du XX° siècle, j’avoue que je connaissais pas cette opération et ses préparatifs. Bravo!
un petit détail: La photo avec la légende ambassade de France à Beyrouth n’est pas exacte. Cette photo montre La Résidence des Pins jouxtant l’hippodrome de Beyrouth. Cette résidence avait été des locaux diplomatiques, jusque dans les années soixante dix. Dés le début de la guerre civile, cette infrastructure française se trouvait sur la ligne de front entre les Chrétiens à l’est et les musulmans à l’ouest. Les services diplomatiques et l’ambassadeur ont donc déménagés à Baada banlieue de Beyrouth. Cette résidence a servi d’état-major à l’armée française durant la FMSB, puis de centre des observateurs français ”les casques blancs” entre 1984 et 86. Cette mission d’observation a eu 7 tués dont 2 officiers et un Major de l’armée de l’air . Merci de m’avoir lu.

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Henri SOUDANT

bonjour
C’est Jean Louis AMAGLIO (ex pétaf) qui habite près de chez moi,  qui m’a suggéré ce site. Entré en 1971 à Saintes (arpète et fier de l’être), Rochefort et ma première affectation sur la 136 en décembre 1974, la fin de F100 et l’honneur de travailler sur Jaguar (en piste), des missions OPEX (la Mauritanie , le Tchad) et d’autres tout aussi sympas dites de prestige. PLATINI, GAZEAU, BUFFET mes anciens chefs de piste avec mon ancien commandant d’Escadron, le Commandant BOUDET puis la 5 à Orange (le 02/05) sur Mirage F1: là également un déplacement sur le Tchad puis en 1985, concours à la DPSD et en 1989, retour vers le civil après la réussite de mon concours en Police Nationale; là, c’est une autre histoire et une retraite bien méritée en 2011 sur Flassans sur Issole dans le Var pour les photos, je ferais le nécessaire très prochainement (photos dans les malles) et bien sur, je fais parti de l’Amicale de la 11 ème EC de Chasse voilà succinctement mon parcours, j’espère avoir été assez précis
à très bientôt
cordialement

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Bonjour,
peut être connaissez vous déjà cet article paru sur le (très bon) site www.mentalpilote.com?
http://www.mentalpilote.com/trois-ejections-et-quelques-reflexions/
Denis TURINA (alors CP au 2/11 sur F100) y raconte sa troisième éjection ainsi que la suite de sa carrière aéronautique.
Dévorant votre site, je ne pense pas avoir vu cet article!?
Merci beaucoup pour vos passionnantes histoires!
Cordialement de la part d´un pilote privé expatrié à Munich depuis quelques années déjà!
Maxime Compagnon

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De : GOZARD Gl
Sujet : 2/11 vosges de 60 à 64 environ
Bonjour, mon mari a été radio de bord à la 2/11 Vosges, la 11eme escadre de chasse sur le F100 à la base de Bremgarten. J’aimerais retrouver des photos et documents de la période durant laquelle il a exercé là-bas. Je n’en ai que quelques uns que je pourrais également vous transmettre. J’aimerais pouvoir retrouver quelques uns de ces compagnons d’armes avec qui j’échangerais volontiers sur leurs souvenirs communs, je pense en particulier à Paul Mery et Gilles Comtal qui l’ont accompagné durant cette période. Je vous remercie par avance de m’accepter dans votre groupe. Cordialement,

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Raymond GABARD

J’ai envoyé des photos d’époque à Raymond Gabard notre grand ancien du groupe 3/6. Je joins la réponse qu’il m’a envoyée.

Je viens avec retard vous remercier d’avoir  pensé à moi en m’envoyant ces anciennes photos du 3/6. En raison de son âge,mon épouse est hospitalisée depuis bientôt 4 mois et je suis seul à la maison. d’où beaucoup de problèmes avec mes infirmités. Mes enfants viennent m’aider,  heureusement.

Je connaissais la photos de groupe de pilotes et de mécaniciens de la 6ème escadrille, celle ou je figure. je crois que c’est moi qui l’avait prise en déclenchement automatique , je pense avoir encore les négatifs.
La photo du bar de l’escadrille ou je reconnais le lieutenant Legrand, me rappelle mon arrivée à Wes Thuisy en début 1940, car le bar avait été creusé dans le sol crayeux de la Champagne et les uniformes bleu marine de l’Armée de l’Air souffraient beaucoup de cette craie qui blanchissait les tenues.
La photo d’éducation physique en Tunisie ne me appelle rien. .
Sur la quatrième photo devant une table, je reconnais de gauche à droite , Pimont, Cne Guerrier, Le Guennec et (je crois) Mertsizen.
Avant de vous quitter , je vous remercie ainsi que l’Amicale des Anciens de la 11 de faire paraitre dans la Revue “RES NON VERBA” la documentation sur ma carrière. Je l’apprécie beaucoup.
Je vous remercie également de m’avoir mis en relation avec Lionel Persyn avec lequel nous avons échangé de très nombreuses photos du 3/6 ainsi que de documents sur les avions pilotés et souvenirs de cette période de guerre.
Croyez en toute  ma sympathie.
Très cordialement.
Merci encore de ne pas m’oublier.
Raymond Gabard
1940 1941 séance de culture physique en Tunisie
1940 1941 séance de culture physique en Tunisie
1940-4
1940-4
1939 au bar de l'escadrille
1939 au bar de l’escadrille
1939 les pilotes préparent leur mission 2
1939 les pilotes préparent leur mission 2

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André BOISNAUD

André m’a envoyé l’article que vous trouverez ci-dessous avec ce petit mot qui l’accompagnait.

La promotion 51D a été la première à faire du réacteur (T33) en école Française. Tous les sergents de la promo se sont retrouvés sur F84G (à la 1, à la 3, à la 11). René GALEA et bmoi avons choisi la 11EC. René a été le premier mort en SAC (service aérien commandé à de la 11EC (12/11/1953). Il y a une stèle à Fontaine les Luxeuil.

Après un premier stage d’initiation de 15h sur STAMPE, à la patrouille d’Etampes et une attente de six semaines à Aulnat (Promotion 5l D), nous avons rejoint Marrakech via Bordeaux et Casablanca au mois de Mai 1951. Trois semaines de cours au sol, puis les premiers vols sur T6, à partir du 6 Juin, vols d’accoutumance, puis «  lâché » mi-juillet.

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Ensuite ce fut les vols en double commande ou en solo. Un vol m’a marqué car il aurait pu se terminer par une catastrophe pour la suite de ma carrière aéronautique. Le 8 septembre

1951, lors d’un vol solo, René Galéa (mon pied noir préféré) et moi, nous nous sommes donné rendez-vous au nord du Djebilet (nord de MRK) nos axes de travail étant très proches pour faire des photos en patrouille serrée, car René avait ramené des USA un très bon appareil. Il faut savoir que nous n’avons commencé le vol en formation serrée que le 20 novembre. Après avoir pris deux ou trois bonnes photos, nous nous sommes séparés. J’étais persuadé d’avoir dérivé vers l’ouest ; j’ai donc pris un cap Est tout en cherchant à me repérer sur la carte. Rien ne correspondait. Il y avait bien un oued que je pensais avoir identifié, mais cela ne collait toujours pas. Je continuais à m’enfoncer toujours plus à l’est. En fait, j’étais sorti de la carte depuis longtemps. Le temps passait, mon heure de vol était largement dépassée. Heureusement, j’étais parti au premier vol du matin avec le plein complet.

J’ai essayé d’appeler l’approche pour obtenir un “homing”( I ), pas de réponse… au bout d’un certain temps, j’ai eu enfin le réflexe de monter. Là, après quelques tentatives infructueuses.

«  Ô miracle » l’approche me répond et suite à un lever de doute (2), me donne le cap vers base aux environs du 250″. Pas trop rassuré, à l’interrogation du gonio, je décris ce que je vois : de hautes montagnes à gauche, des montagnes moins hautes à droite. J’étais loin à l’Est-Nord-Est de Marrakech. J’ai dû mettre environ 45 minutes pour rentrer au bercail. Poser direct face à l’ouest, le contrôleur me demande alors : « ça va mieux » – « oui MERCI ».
Je pense encore aujourd’hui qu’il avait dû sentir ma détresse à notre premier contact. Ce jour-là, j’ai effectué 2 heures 15 minutes au lieu d’une heure de vol.

Tout s’est enchainé ensuite : le VSV, la voltige, la navigation, à partir d’octobre le vol de nuit, et en novembre la formation….. Nous avions (un peu) anticipé !…

(I) Homing : cap vers base

(2) Lever de doute : virage à droite ou à gauche et relevé du gonio

T6 Boisnaud
Caporal A.Boisnaud en vol le 8/9/1951 Photo R.Galéa

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Gilles MAILLARD (OR au 1/11 1985)

j’ai retrouvé et scanné une photo de jaguar.
Si mes souvenirs sont bons, la photo est du LTT (OR du 1/11) Serge Cholley,
le pilote est l’ASP Fabrice HADAS su 2/11
C’est une photo qui a été prise à l’automne 1985.
JAG crépu
JAGUAR en vol crépu
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Claude BRUNET 83000 TOULON   http://ervc135-amicale.fr/
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Bonjour Claude,
 
Bravo Toulon !!!
 
Pour avoir été le PCA du C135F de cette mission je peux raconter l’évènement vu ,de notre côté et je m’ en souviens assez bien.
 
Une fois le ravitaillement du dernier Jaguar terminé, je demande à l’ORV  où sont les Jags et si on peut virer.
Celui-ci me répond, avec son accent bordelais et son début de phrase habituel “Oh   P….n,   C.n !!!  Oui,  On peut virer , ils sont descendus en BA comme des cailloux “.
La procédure de séparation ne m’ étonne qu’ à moitié, sachant qu’ au Tchad les pilotes de Jags ne se sentaient bien qu’ en dessous de 300 pieds.
Ils avaient donc hâte de rejoindre leur domaine.
Nous virons  vers N’djaména….à la holding, de façon à nous poser quand les Jags seraient de retour.
Peu avant la mise en descente, les OPS nous appellent et demandent si nous avons des nouvelles du 2ème Jag le premier venant de se poser en cata.
Nous répondons que les RVTs se sont bien passés, qu’ ils sont descendus immédiatement en BA et que nous n’ avons pas capté de messages particuliers.
 Pour ceux qui ne s’ en souviennent pas, à bord du C135 il y avait pléthore de radios, dont une UHF toujours mise en marche sur Principal + Guard . L’UHF/DF sur L’UHF 1 Et le TACAN AIR/AIR.
Que tout se faisait en silence radio absolu.
 Compte tenu du pétrole restant, je propose de faire demi tour jusqu’ au point de fin de ravitaillement, afin d’essayer de repérer un quelconque indice, et de descendre.
Les OPS sont d’ accord et nous limitent en altitude à cause d’éventuelles présences de SAM7.
A mi chemin entre Ndjamena et ATI , nous captons un signal de détresse sur Guard, que nous signalons aux OPS.
L’ UHF/DF nous donne un relèvement stable, que nous suivons pour faire une première verticale.
Le Navigateur nous fait faire un circuit pour une seconde verticale, à 90° de la trajectoire précédente.
Nous avons une position précise, dont nous transmettons les coordonnées aux OPS.
Nous restons sur zone et avons l’ ordre de ne pas descendre en dessous du FL200 car l’ATLANTIC va arriver.
Puis les OPS nous rappellent, pour nous dire que la balise repérée, est celle d’ un hélico posé à Massaguet pour exercice,
et nous demandent de le contacter pour lui annoncer la fin de l’exercice.
L’ ATLANTIC prendra la relève et notre camarade sera “sauvé”.
Voila qui finit bien et qui est très bien raconté par l’ ami “ BARBU”, que je n’ ai hélas pas revu au cours de mes nombreux détachements.
Amitiés
D.Dalmas
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André BOISNAUD  : la carrière aéronautique d’un grand ancien.

EV le10janvier 1951 : direction Aulnat. Février-mars : stage de dégrossissage à la patrouille d’étampes. Arrivée à Marrakech mai – vols sur T6 jusqu’en janvier 1952. Meknès fin mars – début des vols sur MS472 (VSV et vols de nuit sur T6) fin des vols le 10.07. 15 Juillet départ pour RABAT-SALE. Ma promo (P51D) est la première française à voler sur T33. Breveté pilote de chasse le 24 .09 1952. Je choisi la 11EC qui est en formation à REIMS. CTF 84 en nov et dec : lâché sur F84G le 17 nov. début janvier 1953  je rejoins LAHR. Nommé Sous-lieutenant à compter du 1 09 52, je suis muté à la 1 EC, Escadron 3\1  ARGONNE sur F84 G, moniteur de chasse le 1.11.54.
Muté à l’école de chasse à MEKNES (fin nov) :4ème puis 5ème escadron, vols sur T33 mais surtout sur Vampire, moniteur puis commandant d’escadrille et OF de tir de l’école. Brevet de CP en mai 1957.OPES AU MAROC, PGA dans L’ATLAS puis dans le RIF.
Muté à la13  EC au 2\13 ALPES en janvier 58, DRILL du 1.1.59 à juin 60.
Affecté au CEAM, section chasse, pour l’EXPE MIRAGE IIIC (vols sur une dizaine d’avions différents, mais aussi au CEV : Camberra à CAZAUX emports de bombe A tirs de SW, à BRETIGNY vols de nuit, COLOMB-BECHAR tirs de MATRA 530 .Venu de la 13 beaucoup de vols RADAR réglage simu, transfo de la 2, de la13 des Israéliens, des Sud- AF. Octobre 1963-Mars 65 : ETR à ORANGE. Mars 65 -octobre66 : EM 3e RA à Bordeaux, abonné à la 8 EC. Activé au grade de capitaine le 1.10.65. MO de ZARA d’octobre66 à aout68 (lâché F100 par la 11.)

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Patrick ROUX

Cc :Sujet : [C135-Amicale] Réaction suite récit du lance leurre de Patrick ARANEGA .                                                                                                                                        Consécutivement à un encouragement de Claude Brunet merci à lui, je réagi au sujet du lance-leurres de queue sur Jaguar  Patrick ARANEGA n’était pas « pétaf » mais « calculo bord ». Il a comme moi terminé sa carrière militaire à l’ESTS 15/093. Nous avons servi ensemble à la 11ème Escadre de Chasse (1976-1986). Cela a été pour nous une grande école de la vie en unités. Nous avons entre autre fait Rhiad ensemble lors de la 1ère guerre du golfe sur C135FR. Patrick est un technicien hors pair, il n’a pas fait que le lance-leurre de queue sur Jaguar. Je suis certain que quelques anciens pilotes de Jag. pourraient se souvenir qu’il leur a dans certaines conditions sauvé la vie. Venant du Jaguar et fraichement arrivé sur C135FR, nous avons milité pour faire comprendre à tout le monde que les circuits hydrauliques devaient être traités correctement (dépollution, dégazage des circuits) afin d’éviter les panne récurrentes sur la servo-commande rudder nouvelle génération très sensible au bulles d’air. Patrick a comme moi quitté L’AA en 2000, il est actuellement cadre chez Airbus Helicopters (ex Eurocopter). L’aéronautique nous a comblé et l’œil est toujours attire par ce qui vole.

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De : GONINET
Sujet : Fev85-jan86
Bonjour
Appelé à l’époque sur la BA136 (CI du Cne Lascourreges), j’en garde un excellent souvenir. Toujours passionné d’aviation et maintenant contrôleur aérien et pilote instructeur, je ne rate aucune occasion de prendre des souvenirs de la base ou des pilotes qui y étaient a cette époque. Je prends connaissance de votre site qui me remémore plein de souvenirs
Amicalement

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De : [your-name]
Sujet : Bonsoir
Bonsoir, bien que n’ayant lien avec cette prestigieuse unité, je souhaiterais rejoindre s’il vous plait votre site très intéressant.
Pour la petite histoire, j’étais au Tchad lors de l’opération Manta, comme tireur LRAC au sein du 21°RIma de Fréjus, quand le Capitaine Croci, a été abattu, nous étions stationné à Salal, nous avons reçu l’ordre de faire mouvement sur Ziguey, pour aller récupérer le corps de l’officier, mais un contre-ordre est arrivé, et en fait une section de la Légion Etrangère posté plus en avant par rapport à nous fut chargé de cette mission.
Merci, bonne soirée.
Laurent.

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De : DELCOURT
Sujet : 1988  1998
Bonjour
Frédéric Delcourt , j’ai commencé comme SGT mécanicien sécu sauvetage au 2/11 , puis après des départ en retraite en 1989/90 je suis allé au 1/11..   Quelques années plus tard, la spécialité 2120 a été dissoute, je suis devenu S/C SER au 3/11;
Les missions??  daguet avant janvier, Incirlick, Italie, avec le Grand !!! 3D !!! Tir de bgl avec capsi…
J’ai effectué plusieurs back seat..  3D, et avec Tchaen, je suis allé faire un tour en fouga sur l’alsace, avant son 1er detam il est allé faire un coucou.. et ensuite je suis parti avec lui en détam, et il s’est tué, à Abéché, le trou du 6 Fox..
De nombreuses campagnes de tir..
En tant que sécu, j’avais un rapport privilégié avec les pilotes, qui, quand ils venaient nous voir, où ils étaient stressé speed, ou avait envie de tailler une discut….
J’ai plein d’anecdotes  sur Fabiano (pilote au 1/11 qui arrive SANS!! permis conduire VL !!!) Dauby, 3D, Pellissier  momorales , Ricour qui s’est éjecté.. (la veille j’avais déposé reposé le siège…)
J’ai participé à la dissolution de Toul et j’ai récupérer PLEINNN de photos qui ornaient les murs…
Des malheurs j’en ai vécu à la 11.. Tchou, le jeune qui sort d’école, que j’équipe et qui se tue avec Yann, lors d’un vol FAC FATAC en patrouille avec GOJ (Goj j’ai assisté à son mariage)
J’ai fait un back seat avec ADC Londero aussi à KZO;;; yessss
voilaaaaaa
j’ai passé aussi 12 ans à la 12  de Cambrai après Toul

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De : deschamps
Sujet : juillet 1968 à octobre 1969

Bonjour à tous. Aux servitudes du  2/11 j’étais charge de la mise en route des f 100 avec le ma 2 sous l’autorité de l’adj Prenez et des sjtc chauveaux ‘ poussade et david. Je garde de bons souvenirs de  tous les pilotes et mécaniciens du 2/11. Ce fut avec regrets que j’ai repris mon métier d’agriculteur en octobre 69. mercis à la 11 pour cette période.

Deschamps
Aviateur Deschamps

Deschamps2

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de Alain Stefanini

Detam Libreville je suis le seul blessé issu d’une glissade à la
piscine de l’Okoume. J’ai passé tout le detam comme cela. J’ai échappé
au “vol bleu car le ComAir le même jour s’est fracturé la malléole en
allant au Tennis et comme il ne rentrait pas j’ai marchandé mon
maintien en poste Amicale. Salutations à ceux que j’ai eu l’honneur de côtoyer lors des différents périples Africains et autres, ainsi qu’à ceux qui me connaissent moins mais qui font partis de la grande aventure de la 11ème EC

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De : Brémont
Sujet : 1986-1992

bonjour, le 4/11 a bercé mon enfance de mécanos. J’y ai appris des principes de travail et un certain code d’honneur. Une unité sans barrière entre pilotes et mécanos. J’ai également participé aux opex dont le Golfe qui a changé ma vie. Je sais que le site est consacré aux pilotes, mais revoir des photos d’une époque où je n’en ai pas pris me tente.
Bien cordialement

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De : GROSS

J’ai eu l’honneur de vivre mes plus belles années de pilote militaire au sein de l’escadron 2/11 (1993-1996) puis du 3/11 (1996-1997).

Une aventure humaine passionnante au sein d’un groupe de pilotes aux caractères bien trempés mais diablement efficaces et soudés.

Quand on me demande de parler de ces années sur Jaguar l’image ou plutôt le film qui me semble correspondre le plus fidèlement à la réalité : Les têtes brûlées….

Ce film reproduit à merveille cette alchimie délicate et nécessaire entre des pilotes à tempérament fort, cette envie d’aller voir un peu au-delà de la réglementation, cette efficacité hors du commun pendant les missions F sans oublier le bar et la pompe à glutte, accessoire indispensable pour le retour d’expérience et la mise à plat de tous les soucis….

Bref le rêve

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De : DELMAS <
Sujet : 1976 à 1990
Bonsoir je me présente je suis l’ADC DELMAS Georges en retraite depuis 2010.
Arrivé au grand 1/11 “ROUSSILLON” en juin 1976 en tant que mécanicien
armement (parrain SGC AMEGLIO ) titulaire de l’insigne d’escadrille
N°:”1 M” la comédie, remis en même temps que le N°:”1 M” la tragédie à ptit
rouge (le nom m’échappe). Quelques missions OPEX DETAM TACAUD LAMENTIN EPERVIER TRYONIX MANTA, DAKAR N’DJAMENA RED FLAG (2 FOIS)  LIBREVILLE  BANGUI.
Affecté de 1990 à 2001 au grand E/C 3/3  ARDENNE en tant que second puis
chef d’atelier armement d’abord sur mirage 3 (fin de vie) puis sur 2000 D
de 1993 à 2001.
Opération TRIDENT
Affecté à ISTRES en 2001  jusqu’à 2010 au CST.
Voilà mon parcours.
Amitiés à tous les anciens.
DELMAS

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De : CHOLLEY Joel
Sujet : de 06/77 à 06/78
appelé, au service armement du 2/11 Vosges. Après le chargement des films et mise en place dans les avions, retour derrière le bar de l’escadron pour préparer les casse-croutes. Ce que je retiens : la sympathie, la simplicité et la passion de ces hommes qui étaient là pour Voler

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De BRUNET Claude-http://ervc135f.net46.net/

En effet, il est bien vrai que nous nous sentions responsables des chasseurs qui nous accompagnaient dans les longs voyages.
Nous avions également un équipement SAMAR à vous larguer en cas de crash ou éjection en mer.
J’avais personnellement effectué l’expérimentation du largage de cette chaîne SAMAR en liaison avec le CEV et Roumi, promo EMA 56 comme moi.
 
Me vient aussi à l’esprit l’étroite collaboration ERV Aunis/11eme Escadre pour les premiers ravitaillements F100, puis plus tard Jaguars-CEV; et ce ne fut pas simple dans ce dernier cas.
et procédures de rejointe et de formation en convoyage.
 
Malheureusement: l’Aunis n’est plus ERV, puisque l’EFNC à Salon a repris les traditions, et l’insigne de l’Aunis.Tu as certainement des anecdotes sur ces entrainements ravitaillements ou convoyages. Je suis preneur pour les mettre dans notre site, rubrique anecdotes.
Je ferai suivre à nos adhérents tes newsletters qui nous concerneraient.
Bien amicalement
Claude
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De : Moser
Sujet : Début 1972 à 1986Corps du message :
Mécanicien avion affecté à la BA 136 sur F100 puis sur JAG au GAS 15011 de 72 à 78 ,puis sur JAG à l’escadron 4/11 de 78 à 86.(avec dans cette période stages,campagne de tir ou transfo dans les escadrons 1/11 et 3/11 ) Maintenant retraité ,je garde des souvenirs uniques et forts de l’état d’esprit ” 11éme escadre ” et de la symbiose qui existait alors à la 11 entre les pilotes,les mécanos et “nos chefs” .Jamais retrouvés par la suite dans notre AA ! .DE : Alain BENONI

je viens de voir vite fait ton site
J’ai vu quelques erreurs et je viens de t’envoyer les modifs.Pour le premier RVT de nuit je pense que c’est avant novembre 78. En février 78, le chef  du detam était un certain Hector très connu pour ses colères. Il voulait faire des RVT de nuit à Dakar : un elec en voulant lui faire plaisir trouva une astuce pour court-circuiter le switch de train. L’avion volait au dessus de l’autre et allumait ses lampes d’attero, donc les lampes du train avant éclairaient l’avion en dessous.Je faisais parti de ce detam avec mon pote Bob que tu connait bien (Gouranton)
 Après il y a eu l’histoire de la lampes sur le coté droit de la cabine mais ce que le gars qui raconte l’histoire sur le site ne dit pas, c’est le nombre de verrières changées après.
 
 
 

3 réponses sur “Ils ont écrit”

  1. Bonjour,
    je suis Sarah la petite fille de Michel,

    Quelle belle découverte, je suis complètement émue de ce témoignage qui relate des souvenirs de mon grand père Michel Vernex Loset que je n’ai pu connaître malheureusement.

    Je n’ai pas les mots… mais sachez que les 3 enfants cités sont ma mère Brigitte, ma tante Patricia et mon oncle Philippe.
    Ma grand mère s’appelait Renée.

    Le grand monsieur qui a pu écrire ce texte doit tout notre respect, ma famille de Lorraine le remercie de tout cœur.

    C’est vraiment incroyable…

    Sincères salutations.

  2. Bonjour à tous,
    Mécano fil de 64 à 66 j’ai posé les lignes téléphone dans les abris des marguerites de la 11 et du DPH, participé au chantier de rénovation de la tour de contrôle et salle d’approche de la BA de Bremgarten. Sur la 1ière photo, Paqueron et Boitier ont été général. Et j’ai eu la chance de les avoirs commandants de Base à Istres et été en relation avec eux (les deux ont commandé la BA d’Istres où j’étais à l’équipe de Marque du Mirage 2000, et ensuite au CEV Boitier commandant la base d’essais du CEV à Cazaux Paqueron général adjoint au directeur du CEV à Brétigny. Sur la photo Perenne est sans doute le pilote de Mirage IIIE crashé :
    extrait du livre que je finalise début 2014 :
    Le 03 octobre 1968, ce sont les Mirage IIIE N° 548 et 406 de l’escadron 2/13, le Lieutenant Jean-Claude Perenne chef de la patrouille serrée, et l’Adjudant Michel Jacquemin, qui percutèrent en Corse dans les mêmes conditions de retour d’approche terrain, mais au cours de l’après midi, le mont Castelmora masqué par les nuages, à 20 km de Bastia : pourtant ce chef de patrouille était ancien mécanicien radar et là le radar fut retrouvé sur arrêt (en panne ?). Ce pilote prenait le même car que moi presque tous les jours pour aller à la Base.
    A la Teste de Buch je vois encore parfois y le Colonel André Boisnaud, il va bien et toujours tiré à quatre épingles, patriote présent à toutes les cérémonies.
    J’ai eu le plaisir de le connaître quand je commandais le CAPIR d
    la Ba de Cazaux de 1996 à 2003.
    Portez vous bien tous et meilleurs vœux pour 2004
    commandant honoraire Jean-Claude SALLES

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